Les Francais et le jeu en ligne, d’après une étude IPSOS

Même si l’ouverture à la concurrence du marché Francais des jeux en ligne n’est prévue que pour courant 2010, les joueurs de l’hexagone se contentent tout de même pour l’instant des sites légaux et illégaux. Le centre d’étude IPSOS s’est intéressé à la question de la situation des jeux en ligne dans les foyers francais. Le résultat du sondage est sans appel : 3 millions de Français ont déjà misé, mise et miseront sur le net, que ce soit dans des casinos en ligne, pour des paris sportifs ou pour des courses hippiques, légaux et illégaux. Sur 5, un d’entre eux dépenserait au minimum 50euros par mois de mise. Pour mieux comprendre ces chiffres, l’enquête s’est aussi intéressée aux causes de cet engouement. En telle situation de crise, bien évidemment, c’est avant tout l’appat du gain qui amène les Français à jouer leur argent sur le net. Ensuite, vient le plaisir de jouer, le côté divertissant et plaisant du jeu, et jouer en ligne implique le confort de son petit chez soi, que tout bon Francais apprécie.

L’étude prouve aussi que le jeu en ligne reste un monde plutot masculin, puisque parmi les joueurs de la Francaise des jeux et du PMU (les deux seuls organismes légaux en france à ce jour), on compte 71% d’hommes. Même les sites illégaux compte une majorité masculine parmi leurs clients (60%). Le sondage a révélé qu’un grand nombre de joueurs de poker en ligne étaient étudiants, ils se disent eux mêmes motivés par un appat du gain certains mais aussi par le désir d’atteindre les sommets et de pouvoir participer, qui sait, à un grand tournoi pro comme les WSOP. Il faut dire que le Poker est particulièrement médiatisé ces derniers temps, que ce soit sur le net, le petit ou le grand écran. De là découle une utilité certaine d’accentuer la prévention contre l’addiction au jeu, notamment chez les plus jeunes.

Le monde du jeu d’argent en ligne n’a, ses derniers temps, plus qu’un sujet en tête : l’ouverture du marché francais des jeux en ligne. Initialement prévu pour janvier 2010, cette dernière serait apparament repoussée. Jean-François Lamour s’est exprimé sur le sujet, durant le colloque à la maison de la chimie à Paris, au mois de mai. Il y aurait, selon lui, peu de chances que des licences soit accordées par l’ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) avant le mois de Mars 2010. Prévision qui sera confirmée plus tard par le responsable du projet en ligne. Que les impatients soient rassurés, l’ouverture se fera avant Juin 2010 quoi qu’il arrive, pour permettre aux joueurs de parier légalement sur les rencontres de la coupe du Monde de football, qui se déroulera en Afrique du sud.

Bien que ce projet de loi apporte du fil à retordre à l’Etat et aux professionels du métier, il semble que les amateurs du jeu en ligne soient peu renseignés sur le sujet. En effet, seuls deux tiers d’entre eux savent que le jeu en France n’est à ce jour légal q’auprès de la Francaise des jeux et du PMU. De plus, la moitié des joueurs internautes disent ne pas connaitre ou comprendre les conséquences réelles de cette loi, le fonctionnement de l’ARJEL et tout ce qui s’en suit. Peu savent ce qui sera autorisé, ce qui ne le sera pas… Il est vrai que fasse aux contradictions que pose le projet de loi au sein du gouvernement lui même, les joueurs ont un peu de mal à s’y retrouver.

Quoi qu’il en soit, l’Assemblée nationale devrait débattre de ce sujet difficile en Octobre 2009. Un débat qui promet d’être houleux, d’autant plus que les communes qui hébergent des casinos terrestres ainsi que le comité Olympique (et d’autres organismes concernés par la loi) exigent une révision des termes du projet d’ouverture. Voilà de quoi réveiller un peu nos députés narcoleptiques.